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IL ÉTAIT UNE FOIS… MARIUS ET JEANNETTE

IL ÉTAIT UNE FOIS… MARIUS ET JEANNETTE

Réalisateur
Antoine de Gaudemar
Auteurs
Antoine de Gaudemar et Serge July
Image Hervé Lodé
Son Thierry Blandin
Montage Eric Renault
Durée
52 minutes
Format
HDCam, 16/9e
Version
Française
Copyrights
Folamour – 2013
Diffuseur
France 5

Intervenants :

  • Robert GUÉDIGUIAN, cinéaste
  • Ariane ASCARIDE, actrice, rôle de Jeannette
  • Gérard MEYLAN, acteur, rôle de Marius
  • Jean-Pierre DARROUSSIN, acteur, rôle de Dédé
  • Jacques BOUDET, acteur, rôle de Justin
  • Malek HAMZAOUI, directeur de production
  • Bernard SASIA, monteur du film
  • Robert MARTELLI, historien
  • Jean VIARD, sociologue

Histoire d’un film : « Marius et Jeannette » est le septième long-métrage de Robert Guédiguian. Dans les quartiers nord de Marseille, Marius, gardien d’une usine en démolition, rencontre Jeannette, caissière de supermarché tout juste licenciée. Jeannette élève seule ses deux enfants, Marius a perdu les deux siens dans un accident de voiture. Une émouvante comédie sociale, qui montre que la solidarité d’un groupe reste le meilleur rempart contre les coups durs de la vie. Sélectionné au festival de Cannes 1997, le film obtient le Prix Louis-Delluc et le César de la meilleure actrice pour Ariane Ascaride. Avec 2,5 millions de spectateurs, il révèle son auteur au grand public.

Histoire d’une époque : En 1997, le président Jacques Chirac dissout par surprise l’Assemblée nationale mais la gauche gagne les élections législatives. Le socialiste Lionel Jospin est nommé premier ministre. Le chômage est au plus haut, les inégalités sociales se creusent, la montée de l’extrême droite gagne les milieux populaires. Tourné à Marseille, une ville durement frappée par la crise et où les tensions liées à l’immigration sont fortes, « Marius et Jeannette » restitue très bien cette ambiance.

Histoire d’un cinéaste : Robert Guédiguian est né en 1953 à Marseille d’un père arménien et d’une mère allemande. Son père travaillait sur les docks. Sociologue de formation, longtemps militant au PCF, cinéaste engagé, il tourne presque tous ses films à Marseille et ses environs et avec la même équipe de comédiens et de techniciens. Il se définit comme « un cinéaste de quartier », qui réalise des « films de proximité » avec le monde ouvrier et les quartiers populaires de sa ville natale.