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IL ÉTAIT UNE FOIS… L’EMPIRE DES SENS

IL ÉTAIT UNE FOIS… L’EMPIRE DES SENS

Réalisateur David Thompson
Auteurs David Thompson, Serge July et Marie Genin
Image Thomas Bataille, Yutaka Yamazaki
Son Thierry Blandin, Teji Kuroki
Montage Barbara Bascou
Durée 52 minutes
Format 16/9
Versions Française et Anglaise
Copyrights ARTE France – FOLAMOUR – TCM – 2010
Diffuseurs
ARTE, TCM, Ceska Televize

Intervenants:

  • Hayao SHIBATA, Shibata Organization, coordination de la production
  • Katsue TOMIYAMA, présidente de Image Forum, régisseuse, actrice dans le film
  • Koji WAKAMATSU, cinéaste, directeur de production sur le film
  • Yoichi SAI, cinéaste et premier assistant sur le film
  • Akiko KOYAMA, actrice et épouse de N. Oshima
  • Tatsuya FUJI, acteur
  • Catherine MILLET, journaliste et écrivaine
  • Catherine BREILLAT, cinéaste
  • Huber NIOGRET, critique de film

Histoire d’un film : Une histoire située dans les années 30, un film sur l’amour fou, explicite sur le sexe. Un film à la fois pornographique selon son auteur, et classé art et essai dans de nombreux pays. Il a été réalisé au Japon, mais produit et monté en France pour éviter la censure nippone. Un film unique dans l’histoire du cinéma.

Histoire d’une époque :  Le film est réalisé en 1975 et s’inscrit dans la libération sexuelle, la revendication féministe et l’affirmation du plaisir. Le succès du cinéma pornographique permet à Nagisa Oshima de faire un film contre la répression de toute volupté, depuis le triomphe du militarisme japonais dans les années 30. Le film est inspiré d’une histoire réelle: en 1936 d’Abe Sada tua au cours d’un rapport sexuel l’aubergiste qui était son amant. Son procès fit d’elle une icône de l’amour au Japon.

Histoire d’un cinéaste : Nagisa Oshima est l’un des plus grands cinéastes de son pays, et la figure emblématique de la nouvelle vague japonaise. Dans les années 70, le cinéma japonais connaît une crise terrible. Pour tourner, il faut trouver une coproduction étrangère. Après avoir arrêté le cinéma en 72, réalisé des documentaires et animé une émission de télévision consacrée aux femmes, Nagisa Oshima réalise avec le concours d’Anatole Dauman, « L’Empire des sens ». Ce film sera interdit au Japon et vaudra trois ans de procès au cinéaste. Celui ci mourra en 2013.