IL ÉTAIT UNE FOIS… LE PROCÈS DE VIVIANE AMSALEM
Réalisateur | Yossi Aviram |
Auteurs | Yossi Aviram et Serge July |
Musique originale |
Roy Yarkoni |
Image | Daniel Kedem, Eric Genillier |
Son | Tully Chen, Oded Ringel, Thierry Blandin |
Montage | Pauline Dairou |
Durée | 52′ |
Format | HDCam, 16/9e |
Versions | Française et anglaise |
Copyrights | Folamour – ARTE France – 2016 |
Diffuseurs | ARTE |
Intervenants :
- Ronit ELKABETZ, réalisatrice
- Shlomi ELKABETZ, réalisateur
- Ariel SCHWEITER, historien du cinéma
- Ruth HALPERIN-KADDARI, directrice du centre Rackman
- Delphine HORVILLEUR, rabbin
- Menashe NOY, acteur, rôle de Carmel
- Simon ABKARIAN, acteur, rôle d’Elisha
- Joseph AGASSI, philosophe
- Sasson GABAI, acteur, rôle de Shimon
Sorti en 2014, « Le procès de Viviane Amsalem » est le dernier volet d’une trilogie familiale de Ronit et Shlomi Elkabetz. On y assiste à l’épuisant marathon judiciaire que doit subir Viviane Amsalem pour obtenir le divorce.
En Israël, le divorce, comme le mariage, y relèvent du tribunal rabbinique et non pas de la justice civile. De plus, même accordé par les juges, le divorce ne devient effectif que si le mari accepte le jugement. Sinon, certaines femmes peuvent rester plusieurs années « enchaînées » à leur mariage, sans possibilité de refaire leur vie. Viviane Amsalem (magnifiquement interprétée par Ronit Elkabetz) est l’une d’elles.
Filmé en Israël par un réalisateur lui-même israélien, le documentaire « Il était une fois… Le Procès de Viviane Amsalem » est le quarantième de la collection « Un film et son époque » créée par Marie Genin et Serge July. Par leurs témoignages, les protagonistes du film, mais aussi des juristes, des philosophes, et des militantes féministes mettent en évidence les archaïsmes et les contradictions de la société israélienne, prise entre l’Etat et la religion, entre tradition et modernité. Le documentaire est aussi un beau portait croisé d’un couple de cinéma, en l’occurrence un frère et une sœur dont la relation est fusionnelle. Décédée en avril 2016, Ronit Elkabetz, la plus célèbre comédienne israélienne, y donne son ultime et bouleversant entretien.