IL ÉTAIT UNE FOIS… LA DOLCE VITA
Réalisateur | Antoine de Gaudemar |
Auteurs | Antoine de Gaudemar, Serge July et Marie Genin |
Image | Sebastian Dewsbery, Alessandro Ghiara |
Son | Thierry Blandin, Fabio Santesari |
Montage | Isabelle Martin |
Durée | 52 minutes |
Format | 16/9 |
Version | Française |
Copyrights | Folamour -TCM – 2009 – en association avec France 5 |
Intervenants:
- Anouk AIMÉE, actrice, rôle de Maddalena
- Italo MOSCATI, écrivain et réalisateur
- Dominique DELOUCHE, réalisateur, assistant de Fellini sur le film
- Benno GRAZIANI, correspondant de « Paris Match » à l’époque
- Julien NEUTRES, historien
- Antonio TABUCCHI, écrivain
- Fiammetta PROFILI, assistante de Fellini
- Valeria CIANGOTTINI, actrice, rôle de Paola
Histoire d’un film : dans la Rome des années 50, Marcello, un journaliste people joué par Marcello Mastroianni, erre de fête en fête, de nuit en nuit, et surtout de femme en femme. Portrait spectaculaire d’une Italie riche et oisive, hédoniste voire débauchée, le film choque l’Italie encore très catholique et conservatrice et provoque un immense scandale. Malgré les menaces d’excommunication et les appels à la censure, le film est un succès mondial.
Histoire d’une époque : après le fascisme et la guerre, l’Italie est en plein miracle économique et entre, bon gré mal gré, dans la modernité. Au même moment, l’arrivée massive de réalisateurs et d’acteurs aux studios de Cinecitta fait de Rome la nouvelle Hollywood. De manière prémonitoire, « La Dolce Vita » montre la rencontre sulfureuse entre ces deux mondes, l’avènement de la société médiatique et la libération des mœurs à venir.
Histoire d’un cinéaste : avec « La Dolce Vita », Fellini s’impose à 40 ans comme le nouveau « maestro » du cinéma italien. S’éloignant du réalisme et de la narration classique, truffé de scènes d’anthologie, le film devient synonyme d’un certain style de vie et libère en Fellini son goût profond pour l’imaginaire, l’onirisme et le tournage en studio. Le cinéma de Fellini devient fellinien.